Exhibition

in Biel/Bienne / Switzerland
12.09.2021 - 21.11.2021 00:00
Vanessa Billy - We Become

For several years Vanessa Billy (b. 1978, Geneva; lives and works in Zurich) has been a prominent Swiss artist, with a presence on the national and international exhibitions scene. She is concerned with the intrinsic and transformative properties of materials, with the materialisation of processes of constant exchange within our environment and between humans and other living beings. The artist uses a wide range of organic and synthetic materials and waste products, including bronze, silicone, bio-based resin, water, metals, waste oil, glass and plastics; as well as industrial objects such as electrical cables, car engines and light bulbs. Thematically, Billy’s sculptural practice explores ecological issues, energy cycles, dystopian visions and alchemical processes. She draws parallels between physical and mental constructs and questions the impact of human actions on the planet.

The exhibition “We Become” focuses on the themes of energy and transformation in Vanessa Billy’s work and its development over a period of fifteen years. It is a collaboration with the Villa Bernasconi in Lancy, near Geneva, which is showing the parallel exhibition “Redevenir” (4.9.-14.11.2021), with an emphasis on the human body.

Vanessa Billy makes sculpture as a way of situating herself in the world, of relating to the substances that provide our living conditions. She proposes environments where representations of animal, vegetal, mineral or microbial organisms merge with mechanical objects. At the heart of her work is the fusion of several opposing formal possibilities. She subjects matter, whether natural such as oil or resin, or constructed, such as surplus industrial electricity cables, to a process of transformation whose origins are difficult to trace. Earlier works are poetic explorations of themes such as nature and naturalness. Consisting of simple and modest materials, whose properties and essence have always fascinated Billy, they are often surreal juxtapositions or minimal arrangements: a heavy rock held in a plastic bag too flimsy to sustain its weight or a glass vase filled with used light bulbs floating in muddy water. These older works reveal an elaborate approach to craftsmanship and the artist’s requirement that the material’s intrinsic qualities are visible in a work, combining both conceptual and sensual aspects.

More recently, Vanessa Billy’s explorations of materiality have become more metaphorically explicit and more urgent in content. She is concerned with the entanglement of contemporary humans in the cycle of consumption and waste. However, they often have only an implied and fragmentary presence in her work. Instead, the artist focuses on humans’ relationship to the world, the results of their harmful interference with nature and their alienation from it. She incorporates manufactured materials and machinery in her installations, or employs natural materials such as sand, bird feathers and cow hide. She has also often used bio-based resin, exploiting the material’s viscous qualities: initially fluid, it sets over time, pouches of trapped air leaving their mark and forming a pattern recalling molecules or unicellular beings.

In connection with the environmental problems the world is increasingly facing, Vanessa Billy comments that having put our energy into constructing, we must learn to deconstruct things again. She suggests this may develop via the idea of the network, of how we can cohabit as living creatures. The exhibition titles of Biel and Lancy – “We Become” and “Redevenir” -, indicate that we are part of something larger that is evolving all the time. In the new works created for the Salle Poma she looks at this challenge from the perspective of nature: plants and animals exploited by humans appear to have responded by developing new forms to evade this control. Works such as “Chenille” (2019) and “Fishbones” (2021) reflect anthropogenic influences, with a tractor tyre transformed into a gigantic, crawling organism and 3D printed bones made from flax imitating a vertebral column. Contrary to evolutionist models Billy proposes hybrid forms as a way to escape the dualism between nature and culture, an attempt to inscribe the human in a de-hierarchised continuum. She presents an installation of complex materiality, in which each work is autonomous but comes together to create a landscape of altered nature. This ensemble simulates a mechanised, or industrially produced, environment in which the metabolisms of animals and plants have gone awry. In this way the artist makes tangible the myriad of macro and micro alterations inflicted on the earth and other life forms.

Curator of the exhibition: Felicity Lunn, director Kunsthaus Pasquart

In the context of the two exhibitions in Lancy and Biel, a publication with texts by Simon Baier, Nicole Kunz, Hannah Landecker and Felicity Lunn will be published by Verlag für moderne Kunst at the end of October (ENG/FR/DT).

Opening hours Tues/Wed/Fri 12 – 6 pm, Thur 12 – 7 pm, Sat 11 am – 6 pm, Mon & Sun closed

Depuis plusieurs années, Vanessa Billy (*1978, Genève; vit et travaille à Zurich) fait partie des artistes suisses les plus en vue et les plus représenté·e·s dans des expositions au niveau national et international. Elle s’intéresse aux propriétés intrinsèques et transformatrices des matériaux, ainsi qu’à la matérialisation des processus d’échange constant au sein de notre environnement, de même qu’entre les humains et les autres êtres vivants. L’artiste utilise un large éventail de matériaux organiques et synthétiques ainsi que des déchets, dont le bronze, le silicone, la bio-résine, l’eau, le métal, l’huile de vidange, le verre et le plastique, mais aussi des objets industriels tels que des câbles électriques, des moteurs de voiture et des ampoules électriques. Sur le plan thématique, la pratique sculpturale de Billy explore les questions écologiques, les cycles d’énergie, les visions dystopiques et les processus alchimiques. Elle établit des parallèles entre les constructions physiques et mentales, et interroge l’impact des actions humaines sur la planète.

L’exposition se concentre sur les thèmes de l’énergie et de la transformation dans l’œuvre de Vanessa Billy ainsi que l’évolution de son travail pendant ces quinze dernières années. Il s’agit d’une collaboration avec la Villa Bernasconi à Lancy, près de Genève, qui présente une exposition parallèle intitulée “Redevenir” (4.9-14.11.2021), axée sur le corps humain.

Vanessa Billy utilise la sculpture comme un moyen de se situer dans le monde, d’entrer en relation avec les substances qui définissent nos conditions de vie. Elle développe des environnements dans lesquels des représentations d’organismes animaux, végétaux, minéraux ou microbiens fusionnent avec des objets mécaniques. Au cœur de son œuvre se trouve la fusion de différentes possibilités formelles opposées. Elle soumet la matière, qu’elle soit naturelle, telle que l’huile ou la résine, ou construite, telle que des câbles électriques industriels, à un processus de transformation dont les origines sont difficiles à retracer. Ses œuvres plus anciennes sont des explorations poétiques de thèmes tels que la nature et le naturel. Constituées de matériaux simples et humbles, dont les propriétés ont toujours fasciné Billy, elles apparaissent souvent comme des juxtapositions surréalistes ou des arrangements minimaux: une lourde pierre dans un sac en plastique trop fragile pour porter son poids ou un vase rempli d’ampoules usagées, flottant dans de l’eau boueuse. Ces œuvres plus anciennes révèlent une approche artisanale élaborée. On remarque aussi l’exigence de l’artiste à rendre visible dans une œuvre les qualités intrinsèques du matériau, combinant des aspects conceptuels et sensuels.

Plus récemment, les explorations de Vanessa Billy autour de la matérialité sont devenues plus métaphoriquement explicites et plus urgentes dans leur contenu. L’artiste s’intéresse à l’enchevêtrement des humains contemporains dans un cycle de consommation et de gaspillage. Pourtant, ceux-ci n’ont souvent qu’une présence implicite et fragmentaire dans son travail. Vanessa Billy concentre plutôt son attention sur la relation de l’être humain au monde, ainsi que les résultats de son interférence néfaste avec la nature et son aliénation envers elle. Elle incorpore des matériaux manufacturés et des éléments de machines à ses installations, ou utilise des matériaux naturels comme le sable, les plumes d’oiseaux et la peau de vache. Elle utilise aussi fréquemment la résine issue de ressources renouvelables, exploitant les qualités visqueuses de ce matériau: fluide à l’origine, il durcit avec le temps. Des bulles d’air y laissent des traces, formant des motifs qui rappellent des molécules ou des organismes unicellulaires.

En lien avec les problèmes environnementaux auxquels le monde est de plus en plus confronté, Vanessa Billy commente qu’après avoir investi notre énergie dans la construction, nous devons apprendre à déconstruire les choses à nouveau. Elle propose un développement sous la forme de l’idée d’un réseau, de comment cohabiter en tant que créatures vivantes. Les titres des expositions de Bienne et Lancy – “We Become” et “Redevenir” – font également allusion à notre appartenance à quelque chose de plus grand, qui évolue au fil du temps. Dans les nouvelles œuvres créées pour la Salle Poma, l’artiste aborde ce défi du point de vue de la nature. Ici, plantes et animaux exploités par l’être humain semblent avoir réagi en développant de nouvelles formes, afin d’échapper à ce contrôle. Des œuvres telles que “Chenille” (2019) et “Fishbones” (2021) reflètent les impacts de l’action humaine: un pneu de tracteur transformé en un organisme rampant gigantesque, et des os imprimés en 3D à partir de lin imitant une colonne vertébrale. Au contraire des modèles évolutionnistes, Billy propose des formes hybrides pour sortir du dualisme entre nature et culture, comme une tentative d’inscrire l’humain dans un continuum non-hiérarchisé. Elle présente une installation d’une matérialité complexe, dans laquelle chaque œuvre est autonome, tout en fusionnant en un paysage de «nature» altérée. Cet ensemble simule un environnement mécanisé, ou produit industriellement, dans lequel le métabolisme des animaux et des plantes a dérapé. De cette façon, l’artiste matérialise la myriade d’altérations macroscopiques et microscopiques infligées à la Terre et aux autres formes de vie.

Commissaire de l’exposition: Felicity Lunn, directrice Centre d’art Pasquart

Une publication accompagnant les expositions à Lancy et Bienne avec des textes de Simon Baier, Nicole Kunz, Hannah Landecker et Felicity Lunn paraîtra aux éditions Verlag für moderne Kunst en octobre (ENG/FR/DT).

Heures d’ouverture Mardi/Mercredi/Vendredi 12:00 – 18:00, Jeudi 12:00 – 19:00, Samedi 11:00 – 18:00, Lundi & Dimance fermé

Vanessa Billy (*1978, Genf; lebt und arbeitet in Zürich) gehört seit einigen Jahren zu den profilierten, im nationalen und internationalen Ausstellungsbetrieb präsenten Schweizer Künstler*innen. Sie beschäftigt sich mit intrinsischen und transformativen Eigenschaften von Materialien, mit der Materialwerdung von Prozessen des ständigen Austauschs innerhalb unserer Umwelt sowie zwischen Menschen und anderen Lebewesen. Die Künstlerin verwendet eine breite Palette organischer und synthetischer Materialien sowie Abfallprodukte, darunter Bronze, Silikon, biobasiertes Harz, Wasser, Metalle, Altöl, Glas und Kunststoffe; ausserdem industrielle Gegenstände wie elektrische Kabel, Automotoren und Glühbirnen. Thematisch erforscht Billy mit ihrer skulpturalen Praxis ökologische Aspekte, Energiekreisläufe, dystopische Visionen und alchemistische Prozesse. Sie zieht Parallelen zwischen physischen und mentalen Konstrukten und hinterfragt die Auswirkungen menschlichen Handelns auf den Planeten.

Die Ausstellung “We Become” fokussiert auf die Themen Energie und Transformation in Vanessa Billys Werk und dessen Entwicklung über einen Zeitraum von fünfzehn Jahren. Sie ist eine Kooperation mit der Villa Bernasconi in Lancy bei Genf, welche parallel die Ausstellung “Redevenir” (4.9.-14.11.2021) mit dem Schwerpunkt menschlicher Körper zeigt.

Vanessa Billy schafft Skulpturen als Mittel, sich selbst in der Welt zu verorten und mit den Substanzen in Beziehung zu treten, die unsere Lebensbedingungen mitbestimmen. Sie entwirft Umgebungen, in denen sich Darstellungen von tierischen, pflanzlichen, mineralischen oder mikrobiellen Organismen mit mechanischen Objekten verbinden. Im Mittelpunkt ihres Schaffens steht die Verschmelzung gegensätzlicher formaler Möglichkeiten. Sie unterwirft Materie, ob natürlicher Art wie Vulkangestein oder Seetang, oder konstruiert wie ein Modem, einem Transformationsprozess, dessen Ursprünge schwer zu ermitteln sind. Frühere Werke sind poetische Untersuchungen von Themen wie Natur und Natürlichkeit: Sie bestehen aus einfachen und bescheidenen Materialien, deren Eigenschaften und Wesen Billy schon immer fasziniert haben, und sind oft surreale Gegenüberstellungen oder minimale Arrangements: ein schwerer Stein in einer Plastiktüte, die zu schwach ist, um ihr Gewicht zu tragen, oder eine Glasvase mit gebrauchten Glühbirnen, die in trübem Wasser schwimmt. Diese älteren Arbeiten offenbaren einen raffinierten handwerklichen Ansatz und den Anspruch der Künstlerin, dass die dem Material innewohnenden Qualitäten in einem Werk sichtbar werden, das sowohl konzeptionelle als auch sinnliche Aspekte vereint.

In jüngerer Zeit sind Vanessa Billys Untersuchungen von Stofflichkeit metaphorisch expliziter und inhaltlich dringlicher geworden. Sie beschäftigt sich mit der Verstrickung der zeitgenössischen Menschen in den Kreislauf von Konsum und Abfall. Oft sind sie in ihrem Werk jedoch nur angedeutet und besitzen eine fragmentarische Präsenz. Stattdessen richtet die Künstlerin ihr Augenmerk auf deren Verhältnis zur Welt, auf die Ergebnisse ihres schädlichen Eingriffs in die Natur und auf die Entfremdung von ihr. In ihren Installationen arbeitet Billy mit industriell gefertigten Werkstoffen und Maschinen, aber auch mit natürlichen Materialien wie Sand, Vogelfedern und Kuhhaut. Häufig verwendet sie auch Kunstharze auf Biobasis, wobei sie sich die zähflüssigen Eigenschaften des Materials zunutze macht: Zunächst flüssig, härtet es mit der Zeit aus, wobei die eingeschlossene Luft ihre Spuren hinterlässt und ein Muster bildet, das an Moleküle oder einzellige Organismen erinnert.

Im Zusammenhang mit den Umweltproblemen, mit denen die Welt zunehmend konfrontiert ist, bemerkt Vanessa Billy, dass wir, nachdem wir unsere Energie in den Aufbau gesteckt haben, lernen müssen, die Dinge wieder zu dekonstruieren. Sie schlägt vor, dies über die Idee des Netzwerks zu entwickeln, darüber, wie wir als Lebewesen koexistieren können. Darauf spielen die Ausstellungstitel von Biel und Lancy – “We Become” und “Redevenir” – an, dass wir Teil von etwas Grösserem sind, das sich ständig weiterentwickelt. In den neuen, für die Salle Poma geschaffenen Werken betrachtet die Künstlerin diese Herausforderung aus der Perspektive der Natur: Pflanzen und Tiere, die vom Menschen ausgebeutet werden, scheinen als Reaktion darauf neue Formen zu entwickeln, um sich dieser Beherrschung zu entziehen. Werke wie “Chenille” (2019) und “Fishbones” (2021) spiegeln anthropogene Einflüsse wider: ein Traktorreifen, der sich in einen kolossalen, krabbelnden Organismus verwandelt, und 3D-gedruckte Knochen aus Flachs, die eine Wirbelsäule nachbilden. Im Gegensatz zu evolutionistischen Modellen schlägt Billy hybride Formen als einen Weg vor, dem Dualismus zwischen Natur und Kultur zu entkommen, als Versuch, den Menschen in ein de-hierarchisiertes Kontinuum einzuschreiben. Sie präsentiert eine Installation von komplexer Materialität, in der jedes Werk autonom ist, sich aber zu einer Landschaft von veränderter Natur zusammenfügt. Dieses Ensemble simuliert eine mechanisierte oder industriell hergestellte Umgebung, in der der Metabolismus von Tieren und Pflanzen aus dem Ruder gelaufen ist. Auf diese Weise macht die Künstlerin die unzähligen makro- und mikroökonomischen Veränderungen, die der Erde und anderen Lebensformen zugefügt werden, erfahrbar.

Kuratorin der Ausstellung: Felicity Lunn, Direktorin Kunsthaus Pasquart

Im Rahmen der beiden Ausstellungen in Lancy und Biel erscheint Ende Oktober eine Publikation mit Texten von Simon Baier, Nicole Kunz, Hannah Landecker und Felicity Lunn im Verlag für moderne Kunst (ENG/FR/DT).

Öffnungszeiten Di/Mi/Fr 12 – 18 Uhr, Do 12 – 19 Uhr, Sa 11 – 18 Uhr, Montag und Sonntag geschlossen

www.pasquart.ch

Location:
Kunsthaus Centre d’art Pasquart
Seevorstadt 71 Faubourg du Lac
2502 Biel/Bienne
Switzerland

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